mercredi 26 juin 2013

Les représentants de "L'Autorité" : une erreur?


Celui-là qui porte un uniforme est directement classé dans un dossier. Qu'importe ce qu'il pense au fond de lui, qu'importe ses croyances, qu'importent ses avis. D'un point de vue extérieur, il restera catalogué, défini d'après son habit. Cela peut le conforter, il appartient à ce groupe qu'il aura choisi, et cela peut l'effrayer. Il pourra ne plus jamais recouvrer son libre arbitre, il pourrait ne plus jamais retrouver ce qu'il a de plus précieux: ce qu'il pense vraiment, ce qu'il est, au fond.
 

Le prestige de l'uniforme? Cela reste une cage dorée, comme une illusion de liberté, à l'échelle de l'individu. Le prestige de l'uniforme reste un fantasme, de celui qui le vît chaque jour, et pour celui qui l’entrevoit, entre deux rangées d'un conclave, un casque aperçu comme une menace alors que l'on se sent transporté par nos revendications. On oublie que sous le casque, un cerveau comme le nôtre bat. On oublie les larmes qui coulent, invisibles, sous la visière.
 

Qui sont les véritables adversaires? Qui devrait porter les stigmates de l'affrontement?
Les fantassins n'ont rien à voir avec la stratégie, ce sont les généraux, bien à l'abri dans leurs tentes, qui tirent les ficelles.


Nous pourrions nous allier, chair à canon et contestataires, c'est ainsi que la population montrerait sa véritable force, celle de l'invisible, celle qui existe et perdure: l'humanité en fait, et la solidarité qui crée sa force.


Nous ne devrions pas jeter la pierre à ceux qui se doivent d'obéir sous menace d'une peine, oh, quelle peine? Nous devrions tous, civils, CRS, Policiers, nous unir pour dénoncer ce manque d'unamité qui fait souvent défaut à ceux qui nous dirigent.

Après tout, on l'a dit, redit, et dit encore, l'union fait la force. Reste à choisir avec qui nous concrétiserons cette union qui nous fait bien défaut...

C'est avec un immense regret, malgré moi, que je rédige ce constat. Ne m'en tenez pas rigueur !


26 juin 2013
A la revoyure les loups !

dimanche 16 juin 2013

La politique et sa grande faiblesse.



 Nous ne saurons avec certitude quelle est la véritable majorité que lorsque les parents éduquerons leurs enfants afin qu'ils développent leur propre chemin de pensée, plutôt qu'en leur indiquant pour quel parti voter. Nous ne devrions pas oublier que nos enfants ont leurs propres histoires, leurs propres références; nous ne devrions pas leur imposer les nôtres.

C'est dans cette idée, je pense, que réside la véritable démocratie, vierge de toute influence, et pleine d'intégrité laissant à ces petits devenus grands la liberté de s'exprimer pleinement.


 16 juin 2013
A la revoyure les loups !

jeudi 6 juin 2013

Les fils d'argent sur un vieux tronc


J'ai la chance indicible de vivre aux abords d'une rivière, au long de laquelle fut plantée une rangée d'arbres. 

Bien que cette proximité puisse faire montre de difficultés telle que la menace d'inondation sur mon potager, cette situation m'apporte une multitude d'avantages. 

Au moindre rayon de soleil, par exemple, j'aime m'installer sur la table du jardin, et en observer la vie qu'il recèle. 

Parmi toutes les visions agréables dont il me fit cadeau, l'une d'entre elle m'est particulièrement précieuse. Il s'agit du reflet dansant de l'eau sur le tronc d'un vieux chêne encore vaillant.

Aucune photographie ne pourrait rendre justice à ce phénomène, donnant cette impression de vivant sur l'inerte survivant.

Bien que cette rivière subisse malheureusement les assauts de l'homme qui s'installa jadis à ses côtés, cet entrelacs de fils d'argent sur ce tronc abîmé par le temps me fait, par ses vertus hypnotiques, oublier tous mes tracas. 

Car il faut bien l'avouer, qu'importe l'espèce, qu'importe le nom de la rivière ou l'endroit où l'on se trouve, cette vision particulière restera à jamais enchanteresse. 

06 juin 2013
A la revoyure les loups !

La concision du stylo


Un dessin vaut mieux qu'un long discours, mais parfois un texte court vaut mieux que le meilleur des portraits.

Il contient la façon de penser, la façon de parler de l'être qui l'écrit : en somme il contient ce que l'on peut qualifier d'âme, qui perdurera à jamais par l'être qui le lit.


06 juin 2013
A la revoyure les loups !

mardi 4 juin 2013

Le paradoxe de l'Artitude


Composer une œuvre d'art, quelle qu'elle soit, est une entreprise solitaire. Mais, paradoxalement, elle conduit au partage, inexorablement, et c'est la toute sa beauté. 

L'attitude artistique peut faire passer l'auteur pour un être imbu, souvent hautain et parfois égoïste mais, dès lors que ce désir de partage apparaît, j'ai comme l'impression qu'il s'agit d'un cri venant du cœur, un cri primal qui, en vidant ses poumons, leur permet de mieux se remplir. 

Ecrivez, peignez, composez donc une chanson, car si cela n'est pas entendu par la masse, les quelques uns qui y auront jeté un coup d'oeil vous auront entendu. 

Il s'agit la pluypart du temps de trois fois rien : un air un peu bête, ou quelques coups de crayon...

Exprimez-vous avec ces moyens détournés, c'est là l'essentiel : au sein de votre art, vous n'aurez jamais autant été vous même.


04 juin 2013
A la revoyure les loups !

La mode et ses travers


La mode est une façon de passer inaperçu tout en se faisant remarquer par son adaptation aux tendances actuelles.

J'ai connaissances de personnes qui font preuve d'une brave résistance à la mode, s'évertuant peu ou prou à en suivre le chemin inverse.

Personnellement, je pense que cette façon de penser revient à la reconnaître, comme lorsqu'on chemine à travers des raccourcis escarpés dans le seul but de ne pas suivre la route que nous indique les panneaux. 

La mode, c'est comme un joli duvet léger : il est esthétiquement plaisant, est peut-être facile à utiliser dans un appartement; mais ne résiste ni au temps ni aux intempéries lorsque nous devons affronter le monde et ses réalités. 

Nous ne serons affranchis de cette et de ses prix exorbitants seulement lorsque nous pourrons choisir à loisir ce qui nous plaît ou non, sans aucun à priori.

04 juin 2013
A la revoyure les loups !

L'insipide compagnie

On n'est jamais plus seul que dans la multitude,
 car on n'a même pas l'occasion de se retrouver avec soi-même.

Dans cette ère de communication où règnent les téléphones et réseaux sociaux tels les régisseurs de nos vies créant l'illusion que nous liés à jamais les uns aux autres, nous ne nous sommes jamais, êtres humains, sentis aussi seuls.

Ces technologies nouvelles m'apparaissent comme une filet de sécurité percé, qui laisserait passer chaque chute, et auquel pourtant nous accordons une confiance aveugle. S'il est vrai que ces objets informatiques réduisent les distances et ouvrent nos horizons, ils agissent comme une toile éparse qui, au premier ennui, au premier coup de vent, s'étiolera, destinée à ne plus jamais piéger l'essentiel.

Il nous faut donc réapprendre à nous recentrer, à resserrer ces liens fragilisés, chose que nous ne pouvons faire que seuls, au risque d'accumuler les distractions.

Ces liens, ce sont ceux que l'on tisse avec soi-même, ceux qui restent indispensables pour s'accrocher à la toile, et ne pas tomber dedans.

Ces liens inébranlables agissent mieux que le meilleur des filets de sécurité. Ils sont la confiance et la connaissance, en et de soi-même.

La vie n'est pas le concours de qui aura le plus d'amis. La vie, c'est la confiance et la connaissance des quelques personnes qui nous entourent, et elle passe nécessairement par la personne la plus importante de nos existences : nous-même.


04 juin 2013
A la revoyure les loups !

Les souvenirs d'enfance


Mes placards sont bourrés d'objets divers que jamais, je le sais bien, je ne réutiliserai.

Parmi les dizaines de carnets aux pages vierges, instruments variés et autres boîtes à musique entassés là par hasard, on peut apercevoir en cherchant bien les multiples jouets et peluches de mon enfance.

Plus d'une fois on me sommait de m'en débarrasser, de les vendre peut-être pour me faire un peu d'argent, mais jamais je ne me résignais à m'en séparer; car si certains ne voient en ce bazar encombrant rien de plus que de la place perdue, des ours en peluche devenus chauves sous l'action du temps, les jeter comme de rien serait comme une épreuve, une déchirure.

Ils sont pour moi les témoins de ce temps d'insouciance et, oui, de bonheur simple qu'est mon enfance. 

Ce sont les précieux écrins renfermant un joyau des plus purs, comme une agate cristallisée dans le galet le plus insignifiant.


04 juin 2013
A la revoyure les loups !