Au
collège ou au lycée, certains ont été appelés par des noms d'oiseaux :
"le con" "l'attardée", "le mongole", "la grosse"...
J'ai une petite
pensée parfois pour ceux qu'on n'appelait pas du tout, qui sont restés
les grands oubliés du monde cruel de l'adolescence. Je parle de ceux dont on ne se rappelle pas le nom lorsqu'on jette un coup d'oeil sur les photos de classe.
J'ai fait partie de
ceux là, mais, à ma grande joie, je peux pouvoir aujourd'hui affirmer que je
ne passe plus jamais une journée sans qu'on m'appelle, que ce soit pour me
demander un service ou de mes nouvelles. La popularité en ces années ne dure pas, de même pour son contraire.
Ne baissons jamais les bras,
car dans ces conditions, des jours meilleurs arrivent toujours, après la
pluie vient le printemps, même s'il peut être en retard.
De ces temps d'invisibilité pure et simple nous viens cette faculté d'écoute qui, si nous nous en donnons la peine, devient une qualité appréciable, et même appréciée.
27 mai 2013
A la revoyure les loups !